La réunion avait pour principal objectif de discuter de la manière de mettre à profit les accomplissements actuels de SWIM-SM et de laisser un héritage pour le secteur de l'eau des pays du sud de la Méditerranée une fois le projet terminé en décembre 2014.

70 participants, dont les représentants de 7 Pays partenaires (PP) de SWIM, l'Algérie, Israël, la Jordanie, le Liban, la Libye, la Palestine, la Tunisie et de nombreux observateurs d'autres organisations, initiatives et projets régionaux ainsi que des Parlements de Pays sud-méditerranéens, ont activement participé à la réunion, salué le SWIM pour son soutien et partagé leurs idées sur les progrès accomplis et les activités programmées jusqu'à la fin 2014, date de conclusion du projet.

Au cours de ses deux années d'existence active, le projet SWIM a contribué de manière décisive à aborder les points cruciaux du secteur de l’eau dans la région méditerranéenne, d’abord sur la gouvernance de l’eau, en particulier en matière de primauté du droit, puis sur l'efficacité de la gestion de l'irrigation, en mettant en exergue le rôle des associations des usagers de l'eau et sur les options durables pour accroître l'approvisionnement en eau, grâce au traitement et à l’utilisation des eaux usées et au dessalement, associés à l'utilisation d'énergies renouvelables. Il a contribué également à la prise en compte des préoccupations par rapport à l’eau dans d’autres secteurs et l'utilisation d'approches et outils appropriés pour une gestion intégrée plus poussée des ressources.

En 2014, SWIM évaluera les résultats des activités réalisées, valorisera leur portée et leur impact comme pièces maîtresses pour initier un changement des politiques.

Une contribution supplémentaire aux cadres législatifs et règlementaires ainsi que le sujet brûlant du financement du secteur de l'eau, ont été évoqués comme étant des questions importantes à traiter de façon plus directe dans la région méditerranéenne. Parmi les outils identifiés: l’intensification de la coopération Sud-Sud, le partage d'expériences et d'histoires de réussite, la promotion de l'enrichissement mutuel des parties prenantes nationales, des membres des Parlements, des ONG et des médias ont également été mis en exergue.   

Un débat fructueux s’est ouvert sur la manière de tirer parti des accomplissements du projet SWIM et de continuer à aider les PP à l'avenir. L'importance des interfaces entre les niveaux régionaux et nationaux, la politique, la gouvernance et les mises en œuvre sur le terrain d'un programme tel que SWIM, grâce à des activités à orientation pratique, a été soulignée. En d'autres termes, comment garantir que les pays bénéficient de messages et recommandations issues des activités régionales. Dans ce contexte, l'approche intrinsèque du programme SWIM qui consiste à associer des méthodes d’intervention douces - essentiellement en fournissant son assistance sur les aspects principaux de la gouvernance de l’eau dans les PP – avec des activités de démonstration de pointe au niveau local, a été saluée comme l'un des principaux éléments de son succès.

Un bon exemple et résultat des synergies et des collaborations mises en œuvre par le projet SWIM-SM avec les acteurs concernés aux niveaux régional et national est que pour la première fois des membres du Parlement de certains PP ont eu la possibilité de participer aux délibérations du Comité de pilotage de SWIM-SM, avant de rejoindre "l'Atelier régional des membres de Parlements sur la variabilité et les changements climatiques du littoral méditerranéen" (également à Athènes, les 13-14 novembre 2013) organisé par des organisations régionales[1] et soutenu par SWIM-SM.Une session de clôture ouverte à tous les participants des deux événements, a été organisée par le Comité permanent spécial sur la protection environnementale au Parlement hellénique.

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