Les questions et réponses contenues dans cette section visent à faciliter la compréhension de certains problèmes de gestion de l'eau (défis et réponses) abordés dans le cadre des activités des projets SWIM.

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La désertification a été définie par la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (Rio de Janeiro, 1992) et dans le cadre de la Convention internationale sur la désertification (Conventions des Nations Unies sur la lutte contre la désertification - CLD) comme "la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines". La désertification induit l'appauvrissement de la végétation et des sols.

Le changement climatique et la désertification sont liés par rétroaction dans un cercle vicieux. Le changement climatique est susceptible de réduire la disponibilité des précipitations ainsi que leur distribution, à savoir que la pluie tombe en plus grandes quantités et durant des périodes plus courtes et, le cas échéant, au cours de périodes où elle est moins nécessaire. Ce régime pluviométrique réduit la disponibilité en eau pour la végétation sauvage tandis que la hausse des températures - autre conséquence du changement climatique - renforce l'évapotranspiration et donc le besoin en eau de la plante. Tout cela peut entraîner le déclin et la mort de la végétation ainsi que des pertes progressive du sol en raison de son exposition au vent et autres phénomènes climatiques extrêmes, tels que les inondations.

Les activités humaines, telle l'agriculture intensive, peuvent aggraver ces conditions par augmentation du ruissellement de surface et réduction de la percolation et, par voie de conséquence, du stockage de l'eau dans les nappes aquifères souterraines. L'augmentation du ruissellement de surface aggrave les pertes de sol par intensification de l'érosion. En outre, le déclin de la végétation entraîne des émissions de gaz à effet de serre qui, à leur tour, intensifient le changement climatique. De surcroît, l'érosion des terres réduit leur disponibilité à usage de piégeage du carbone, et de ce fait leur capacité à atténuer l'impact du changement climatique.


Dans la région arabe, un pourcentage élevé des terres est classé en tant que zones désertifiées, enclines et très enclines à désertification. Les données ne sont cependant ni très précises ni très exactes. Le pourcentage varie entre 45% et 90%.
Bien que les succès et réalisations en matière de gestion de la désertification aient fait l'objet d'une documentation dans certains pays arabes, celle-ci se limite uniquement à certains aspects et localisations spécifiques. Leur importance réside dans la démonstration de faisabilité technique d'approches spécifiques, dont l'amélioration de l'irrigation et les pratiques de gestion de l'eau, les technologies d'élevage, le reboisement des terres, la fixation des sables mouvants, la préservation de la biodiversité, etc.
À titre d'exemple, deux projets agissent, au niveau de la composante de démonstration du Programme SWIM, en faveur de la promotion des actions s'opposant à la pénurie d'eau et aux risques de désertification croissants, grâce à des activités d'adaptation s'exerçant notamment: 1 - sur les variétés végétales tolérantes aux stress abiotiques au moyen d'un ensemble de techniques de gestion des terres et des ressources hydriques sur mesure, localement adaptées à la préservation de l'humidité du sol, la prévention de l'érosion, la perte de fertilité et la salinisation, tout en assurant la durabilité de la production (projet SWIM ACLIMAS) et 2 - sur des techniques destinées à améliorer la collecte traditionnelle de l'eau, la limitation de l'érosion et des inondations, et la recharge des nappes souterraines dans les zones arides (SWIM WADIS-MAR). Bien que ces projets s'appliquent dans des zones cibles sélectionnées de pays (arabes) du sud de la Méditerranée, leurs résultats sont largement diffusés à d'autres pays de la région en vue de renforcer leur éventuelle remise en œuvre.
Par ailleurs, le Mécanisme de Soutien de SWIM – la composante du Programme SWIM liée principalement à l'apport d'assistance technique aux Pays Partenaires par intervention “légère” (soutien aux politiques, renforcement des capacités, etc.) s'est attaquée à la désertification à travers le développement des capacités d'actions sans regret, en vue d'une adaptation au changement climatique et par une évaluation des épisodes de sécheresse dans les Pays Partenaires de SWIM. Cet apport a été fondé sur la nécessité exprimée et sur la demande émanant de ces pays. Des activités parallèles opérées par SWIM SM, telles que l'augmentation de l'efficacité de l'irrigation grâce à l'appui d'associations d'usagers de l'eau (AUE) et la réutilisation des eaux usées traitées en agriculture, accompagnée d'une assistance aux agriculteurs, sont également susceptibles de conduire à la lutte contre la désertification.
En dépit de nombreux exemples et du grand nombre de résultats de recherche recueillis jusqu'ici, il semble qu'une carence en matière de travail collectif et coordonné au niveau de la région arabe, en vue de s'attaquer de manière globale aux causes et aux conséquences de la désertification, demeure.

Le Draft Strategy for Water in the Mediterranean (Projet de Stratégie pour l'Eau en Méditerranée) et l'Arab Strategy for Water Security (Stratégie Arabe de Sécurité Hydrique) portent tous deux sur le changement climatique. Le projet intitulé “Adapting to climate change in the water sector in the MENA region” (Adaptation au changement climatique dans le secteur des ressources hydriques dans la région MENA) est un projet mis en œuvre dans le cadre de la Stratégie arabe, financé par le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et exécuté par le Conseil des ministres arabes des ressources en eau (ACMARE) de la Ligue des États arabes (LEA), avec pour objectif le renforcement des capacités des institutions nationales de ressources hydriques à développer et mettre en œuvre des stratégies d'adaptation au climat. Tel que mentionné sur le site Internet de la GIZ: "Le facteur clé de succès de la mesure réside dans le renforcement de la gouvernance régionale dans le secteur des ressources en eau en accord avec la LEA, son institution spécialisée l'ACSAD, la CESAO et les ministères chargés des ressources hydriques dans les États membres. Dans la première phase du projet (2011-2014) les ministères de l'eau égyptien, jordanien et libanais seront assistés dans la formulation de stratégies nationales d'adaptation et dans le développement des capacités nécessaires. La priorité sera donnée à des conseils stratégiques, l'élaboration de méthodes et d'instruments, et à l'apport d'un soutien pratique aux innovations techniques et institutionnelles en vue d'une adaptation au climat.
Le projet recouvre trois domaines:
1. ACMARE: (Conseil des ministres arabes des ressources en eau) Étant donné la nécessité de développer les bases d'une planification et d'instaurer un environnement propice à l'adaptation au changement climatique, la sensibilisation entre les acteurs - ici l'ACMARE - par rapport aux vulnérabilités régionales et à la nécessité de l'adaptation dans le secteur de l'eau, doit s'intensifier. Cela devrait se refléter dans la planification et la mise en œuvre de politiques régionales et nationales.
2. CESAO: La mise en réseau et la gestion des données et de l'information en vue de l'adaptation seront promues en coopération avec la CESAO. Une plate-forme de connaissances sera mise en place par les praticiens et par les universitaires dans les pays de la région MENA et d'Europe, mettant à disposition des résultats de recherche actualisés concernant les modèles climatiques, les conséquences du changement climatique et les mesures d'adaptation possibles.
3. ACSAD: Le troisième domaine appartient au Centre arabe pour l'étude des zones arides et des terres sèches (ACSAD). Le «branche technique» de la LEA est responsable de la mise en œuvre opérationnelle de la Stratégie arabe en matière de ressources hydriques et de la fondation d'un Centre d'excellence concernant les changements climatiques dans la région arabe. L'ACSAD conseillera l'ACMARE quant à la mise en œuvre complète et au financement des mesures d'adaptation au changement climatique dans les États membres de la LEA.

L'UE a élaboré des politiques et des stratégies de lutte contre la désertification dans les pays européens concernés. À l'échelle planétaire, l'Union européenne en partenariat avec le PNUE, et en réponse à l'intérêt exprimé par la Convention, met l'Atlas mondial de la désertification à jour. Au niveau régional - Sud de la Méditerranée - la CE a financé le projet "Climat Sud: Soutien à l'atténuation du changement climatique et à l'adaptation à celui-ci dans la région Sud de l'IEVP ” visant à renforcer la coopération régionale entre l'UE et ses voisins du sud de la Méditerranée et entre les pays partenaires eux-mêmes (Sud–Sud), en matière d'atténuation du changement climatique et d'adaptation à celui-ci, à travers, notamment, le développement des capacités et le partage d'information. L'objectif principal est de soutenir la transition de ces pays vers un développement sobre en carbone et la résilience climatique.
À cet effet, le projet aidera les pays partenaires à la formulation et à la mise en œuvre de politiques et à l'usage d'outils d'atténuation et d'adaptation, tels que les stratégies nationales d'adaptation, les stratégies de développement à faible émission; les actions nationales d'atténuation appropriées (NAMA) ; et mesure, notification et vérification (MRV), en particulier par la création d'inventaires de gaz à effet de serre. Il vise également à améliorer, dans les pays cibles, l'accès des décideurs, des fonctionnaires, des experts et de la société civile aux meilleures pratiques et à la législation mise en place dans l'UE, les pays du Sud de la Méditerranée et d'autres régions du monde, dans le domaine du changement climatique".
Plusieurs solutions sont proposées par la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CLD) et d'autres organisations en vue de lutter contre la désertification et sont considérées comme les meilleures pratiques. Ce sont:
1. Les technologies de Gestion Durable des Terres (GDT), adaptation incluse,
2. Le renforcement des capacités et la sensibilisation à différents niveaux,
3. Le suivi, l'évaluation/recherche de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse et de la GDT,
4. La gestion des connaissances et le soutien décisionnel,
5. L'adaptation des cadres politique, législatif et institutionnel afin de faire face à la désertification,
6. Le financement et la mobilisation des ressources, et
7. La participation des populations touchées, la collaboration au niveau local, régional et mondial et le réseautage entre parties prenantes à différents niveaux et échelles.
Les actions proposées par la Convention en vue de combattre la désertification sont résumées ci-dessous:
1. Augmenter la résistance de la population par l'apport de moyens de subsistance alternatifs, la prévention de la dégradation des terres, l'apport de systèmes d'assurance pour l'agriculture des petits exploitants, le soutien à l'agriculture à bases scientifiques, l'intensification de la sensibilisation et du développement en faveur des institutions locales, l'apport de cadres de gouvernance et le soutien à l'autonomisation des groupes vulnérables.
2. Améliorer la gestion des terres par la restauration et la fertilisation des terres, la pratique d'une agriculture durable, la gestion des pâturages.
3. Diversifier la production en associant les productions animale et végétale.
4. Restaurer les terres par l'amélioration des techniques culturales et d'irrigation et le reboisement.
5. Contrôler l'érosion par l'érection de clôtures et de barrières, la plantation d'une végétation fixant le sol et l'interdiction du pacage.
6. Recourir à des sources d'énergie autres que le bois afin de freiner la déforestation.
7. Trouver des solutions alternatives telles que le semis direct
8. Nouer des partenariats à l'échelle mondiale en vue de soutenir financièrement et techniquement les efforts de lutte contre la désertification
Les actions de lutte contre la désertification sont définies dans les Plans d'Actions Nationaux (PAN) comprenant des évaluations de la situation nationale relative à la désertification et à la dégradation des terres et un plan d'action destiné à lutter contre la désertification en fonction des conditions locales, des ressources disponibles et des connaissances. Le recours aux savoirs locaux dans la gestion des terres est encouragé. Les PAN peuvent être consultés ou acquis auprès de l'autorité nationale compétente qui constitue le point focal de la NUCLD, incarnée, dans la plupart des cas, par le ministère de l'environnement ou de l'agriculture.


La désertification affecte négativement la productivité des terres et leur capacité à nourrir les populations. Une désertification accrue implique une réduction de la sécurité alimentaire. Dans le monde arabe, la désertification continue risque de conduire à l'intensification des pénuries alimentaires et à l'augmentation du coût des importations de produits alimentaires. Comme l'indique la FAO/RONE 1994, leur coût est passé de 4,8 milliards de dollars en 1980 à 23,3 milliards de dollars en 1990. Les cultures les plus touchées seront les raisins, les olives et le blé comme l'indique le projet CIRCE “Climate Change and Impact Research: The Mediterranean Environment” (Changement Climatique et Recherche d'Impact: L'Environnement Méditerranéen).

Ruissellement agricole: Le ruissellement dans les eaux superficielles d'herbicides, fongicides, insecticides, nitrates et phosphates d'engrais et de déchets animaux en provenance des terres et des opérations agricoles. Considéré comme une source non-point (NPS) de pollution de l'eau
(Source: Conditions de l'EPA Dictionnaire Environnement,
http://www.ecologydictionary.org/EPA-Terms-of-Environment-Dictionary/AGRICULTURAL_RUNOFF)

Station agro-météorologique: station fournissant les informations météorologiques et biologiques simultanées et aidant à étudier et utiliser les informations météorologiques et climatiques pour améliorer ou accroître les cultures agricoles et / ou augmenter la production agricole. L’agrométéorologie consiste principalement dans l'interaction des facteurs météorologiques et hydrologiques d'une part et de l'agriculture, qui englobe l'horticulture, l'élevage des animaux et la foresterie.

Recharge des aquifères: Dans son sens large, il se réfère à la reconstitution d’aquifères.

Changement climatique: Il se réfère à un changement dans l'état du climat qui peut être identifié (par exemple en utilisant des tests statistiques) par des changements dans la moyenne et / ou par la variabilité de ses propriétés, et qui persiste pendant une période prolongée, généralement des décennies ou plus. Le changement climatique peut être dû à des processus internes naturels ou des forçages externes, ou à des changements anthropiques persistants dans la composition de l'atmosphère ou dans l'utilisation des terres. La Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), dans son article 1, définit le changement climatique comme: «un changement de climat attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l'atmosphère mondiale et qui est en plus de la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables ». La CCNUCC fait donc une distinction entre le changement climatique imputable aux activités humaines qui modifient la composition de l'atmosphère, et la variabilité du climat attribuable à des causes naturelles (Source: Glossaire des termes utilisés dans le Quatrième Rapport d'évaluation du GIEC, http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr_appendix.pdf).

Ensemencement des nuages: une technique de modification du climat impliquant l'injection d'une substance dans un nuage dans le but d'influencer le développement ultérieur du nuage. Ordinairement, cela se réfère à l'injection d’un agent de nucléation, qui crée un noyau autour duquel la précipitation se forme. Dans la pratique courante, l'ensemencement des nuages implique la libération aérienne de particules d'iodure d'argent dans les nuages convectifs pour créer des orages.
(Source: Dictionnaire de l'EPA sur la Terminologie Environnementale, http://www.ecologydictionary.org/EPATerms-of-Environment-Dictionary/CLOUD_SEEDING).

Travail de conservation du sol: Un niveau de travail réduit du sol combiné avec une ou plusieures pratiques de conservation du sol et de l'eau visant à réduire les pertes de ces ressources par rapport au travail conventionnel. Ces activités souvent prennent la forme de travail de non-inversion du sol qui retient des quantités productives de résidus de la récolte précédente à la surface du sol.
(Source: EPA Terms of Environment Dictionary, http://www.ecologydictionary.org/EPA‐Terms‐of‐
Environment‐Dictionary/CONSERVATION_TILLAGE).

Coût de la Dégradation de l'Environnement (CDE): estimation monétaire des impacts actuels et futurs causés par la dégradation environnementale produite dans une année donnée, ou l'année de référence. Chaque estimation finale est indiquée en termes de pourcentage du produit intérieur brut du pays (PIB) pour l'année de référence. Cette estimation exprime le CDE en termes comparables aux indicateurs économiques les plus largement utilisés, le rendant immédiatement intelligible pour les décideurs et la population en général (Sarraf 2004). Il permet également de comparer (a) les estimations de CDE entre différents pays et (b) les coûts des différents types de dégradation environnementale dans le même pays. Le CDE mesure généralement la dégradation causée à plusieurs catégories environnementales: eau, qualité de l'air, terres agricoles, forêts, déchets, et zone côtière. Spatialement, l'analyse peut être faite au niveau local (par exemple, une ville ou une côte), au niveau national (un pays), au niveau multinational (plusieurs pays), ou même au niveau régional (par exemple, l'ensemble du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord). Selon l'objectif de l'analyse, il peut se concentrer globalement sur les catégories de l'environnement ou seulement sur une ou quelques catégories (Source: La Banque Mondiale:https://openknowledge.worldbank.org/bitstream/handle/10986/2499/562950PUB0Envi1AUGUST0201011PUBLIC1.txt? Séquence = 2)

Dessalement: l'élimination du sel de l'eau ou du sol (Source: EEA multilingual environmental glossary
http://glossary.en.eea.europa.eu/terminology/concept_html?term=desalination)

Désertification: 1) L'évolution de conditions désertiques à la suite de l'activité humaine ou du changement climatique. 2) Le processus de dégradation des terres qui permet au sol de se répandre comme un désert dans les zones arides et semi-arides. Il y a une perte du couvert végétal et le sol se détériore dans la texture, la teneur en nutriments et la fertilité. (Source: EEA Glossary:
http://glossary.eea.europa.eu/terminology/terminology/concept_html?term=desertification)

Système d'alerte précoce: Toute série de procédures et dispositifs conçus pour détecter des menaces soudaines ou potentielles qui pèsent sur les personnes, les biens ou l'environnement au premier signe de danger ; surtout un système utilisant la technologie radar. (Source: RHW, source de terminologie: http://www.eionet.europa.eu)

Valorisation de l'environnement: une série de techniques que les économistes utilisent pour évaluer la valeur économique des biens et services environnementaux, dont un grand nombre n'ont pas des prix facilement observés sur le marché. Des exemples de biens et services environnementaux comprennent les vues panoramiques, la biodiversité, ainsi que de nombreux processus indirects, tels que les bassins versants et l'approvisionnement en eau, les forêts et la séquestration du carbone ou
le contrôle de l'érosion, la conservation des écosystèmes et du matériel génétique.

Eau douce: 1) Eau avec une salinité inférieure à 0,5 (parties pour mille) des sels dissous (Source:
Terminology source: http://www.semide.net); 2) Eau d'origine naturelle ayant une faible concentration
de sels, ce qui est souvent considéré acceptable pour le captage et le traitement pour produire de l'eau potable; (Source: Directive 91/676/CEE du 12 Décembre 1991 concernant la protection des eaux contre la pollution causée par les nitrates à partir de sources agricoles).

Génotype: la constitution génétique entière d'un organisme, ou la composition génétique dans le locus spécifique d’un gène ou dans un ensemble de loci (Source: http://biodiversity-chm.eea.europa.eu).

Eaux grises: eaux usées domestiques autres que les eaux d'égout, composées de l'eau de lavage de la cuisine, de la salle de bains, et des bacs à laver, baignoires et les rondelles
(Source: Conditions de l'EPA Dictionnaire Environnement, http://www.ecologydictionary.org/EPA-Terms-of-Environment-Dictionary/Gray_Water)

Eau souterraine: 1) l'eau qui occupe les pores et les fissures dans la roche et le sol, en dessous de la surface et dessus d'un couche de matériau imperméable. Elle est libre de se déplacer par gravité, soit vers le bas, vers le couche imperméable, ou suivant un gradient (Source: http://www.eionet.europa.eu); 2) Toute l'eau qui est inférieure à la surface du sol dans la zone de saturation et en contact direct avec la base du sol (Source: Directive 2000/60/CE du 23 Octobre 2000 établissant un cadre d'action communautaire dans le domaine de la politique de l'eau (directive cadre sur l'eau)).

Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE): Un processus qui favorise le développement et la gestion coordonnés des ressources en eau, de la terre et des ressources associées afin de maximiser les retombées économiques et sociales d'une manière équitable sans compromettre la durabilité d'écosystèmes vitaux et de l'environnement
(Source: Global Water Partnership, http://www.gwp.org/The-Challenge/What-is-GIRE /).

Transfert entre bassins: le retrait de l'eau d'un bassin fluvial (un bassin de donateurs) pour la distribuer pour l’usage dans un autre bassin hydrographique (bassin de réception) et sans retour dans le bassin d'origine.

Calendrier d'irrigation: définition du temps et de la quantité d'eau à appliquer à des cultures en fonction d'un objectif de gestion (Howell, 1996). Cette définition peut être basée soit sur des méthodes d’équilibre sol-eau, des modèles météorologiques qui permettent d'estimer l'évapotranspiration des cultures, ou sur des mesures des paramètres des plantes.

Actions (ou mesures) non-regret pour l'adaptation au changement climatique: 1) Mesures dont les avantages, tels que l’amélioration des performances ou la réduction d’émissions de polluants locaux / régionaux, mais à l'exclusion des avantages des mesures d'atténuation du changement climatique - sont égales ou supérieures à leurs coûts. Elles sont parfois appelées «mesures qu’il vaut la peine de mettre en œuvre de toute façon » (Source: Glossaire du GIEC http://www.ipcc.ch/pdf/glossary/ipcc-glossary.pdf); 2) Activités qui donnent des avantages, même en l'absence de changement climatique. Dans de nombreux endroits, la mise en œuvre de ces mesures constitue une première étape très efficace dans le cadre d'une stratégie d'adaptation à long terme. Par exemple, le contrôle des fuites dans les conduites d'eau ou l’entretien des canaux de drainage est presque toujours considéré comme un très bon investissement du point de vue d'une analyse coûts-avantages, même en l'absence de changement climatique. L’amélioration des normes d'isolation des bâtiments et le « climate-proofing » des nouveaux bâtiments est un autre exemple typique de stratégie non-regret, car cette action augmente la résistance au climat alors que l'économie d’énergie peut souvent rembourser le coût supplémentaire en quelques années seulement. Si une mesure est non-regret, il dépend des circonstances spécifiques. Par exemple, des infrastructures supplémentaires d'irrigation peuvent être une mesure non-regret dans des régions qui sont déjà confrontées à la pénurie d'eau. Dans d'autres régions, compte tenu des coûts substantiels d'investissement, il serait bénéfique seulement si le changement climatique diminue de façon significative les précipitations
(Source: Climate Adapt: European Climate Adaptation Platform, http://climateadapt.eea.europa.eu/uncertainty‐guidance/topic2#What+are+no‐regret+adaptation+measures%3F).

Ressources en eau non-conventionnelles: Sources d'approvisionnement complémentaire qui peuvent être substantielles dans les régions touchées par une pénurie extrême des ressources en eau renouvelables. Ils comprennent: la production d'eau douce par le dessalement de l'eau salée ou saumâtre (surtout à des fins domestiques), la réutilisation des eaux usées urbaines ou industrielles (avec ou sans traitement), principalement dans l'agriculture, mais de plus en plus dans l'industrie et les secteurs domestiques; l’eau de drainage agricole, le transfert entre bassins, la récolte de l’eau de pluie, l’ensemencement des nuages, la réutilisation des eaux grises, etc.

Participation du Secteur Privé (voir Partenariat Public-Privé)

Partenariat Public-Privé (PPP): accord contractuel entre un organisme public et une entité du secteur privé. Par cet accord, les compétences et les atouts de chaque secteur (public et privé) sont partagés dans la prestation de services ou d'installations pour l'utilisation du grand public. En plus du partage des ressources, chaque partie partage les risques et les avantages potentiels dans la livraison du service et / ou de l'installation.
Récolte de l’eau de pluie: Récolte de l'eau de pluie à partir des toits des bâtiments qui peut être utilisée pour des besoins à l'intérieur des résidences, pour l'irrigation, ou les deux, en tout ou en partie (Adapté de: Harvested Rainwater, http://rainwater.sustainablesources.com/).

Énergie renouvelable: énergie produite à partir de sources qui ne dépendent pas des carburants dont il n'y a que des stocks finis. La source renouvelable la plus largement utilisée est l'énergie hydroélectrique, d'autres sont l'énergie produite à partir de la biomasse, l'énergie solaire, l'énergie marémotrice, l'énergie des vagues et l'énergie éolienne. (Adapté de: EEA multilingual environmental glossary,
http://glossary.eea.europa.eu/terminology/concept_html?term=renewable%20energy%20source).

Bassin fluvial: La superficie des terres à partir de laquelle tout le ruissellement s’écoule à travers une séquence de ruisseaux, rivières et, éventuellement de lacs vers la mer à une seule embouchure, estuaire ou delta. (Source: dataservice, http://dataservice.eea.eu.int).

Intrusion d'eau salée: Processus par lequel un aquifère est surexploité créant un déséquilibre dans le flux d’une zone, qui résulte dans l’empiétement de l'eau salée sur l’eau douce. (Source: EEA multilingual
environmental glossary, http://glossary.eea.europa.eu/terminology/concept_html?term=saltwater%20intrusion).

Erosion du sol: 1) Elle consiste en l'enlèvement de matériaux du sol par l'eau ou le vent. Il s'agit d'un phénomène naturel mais il peut être accéléré par les activités humaines. (Source EEA multilingual environmental glossary, http://glossary.eea.europa.eu/terminology/concept_html?term=soil%20erosion); 2)

Détachement et mouvement de la couche arable ou de matériel de la partie supérieure du profil du sol, par l'action du vent ou de l’eau courante, en particulier en raison des changements apportés par l'activité humaine, tels que les pratiques agricoles inappropriées (Source: BJGEO).

Eaux de surface: Toutes les eaux à la surface de la Terre qui se trouvent dans les rivières, les ruisseaux, les étangs, les lacs, les marais, les zones humides, comme glace et neige, et les eaux de transition, côtières et marines. (Source Définition: EEA multilingual environmental glossary
(http://glossary.eea.europa.eu/terminology/concept_html?term=surface%20water).

Surveillance de la qualité des eaux usées: processus programmé d’échantillonnage, mesures et enregistrement du processus entier de traitement des eaux usées, y compris les effluents, les affluents, les processus de traitement des eaux usées, les effluents rejetés, les boues / biosolides, les eaux souterraines, les sols et les rivières à mont et en aval de la décharge dans le but d'informer et entraîner les changements de processus nécessaires.

Réutilisation des eaux usées: La réutilisation des eaux usées à des fins bénéfiques (Source: EPA
Terms of Environment Dictionary, http://www.ecologydictionary.org/EPA‐Terms‐of‐Environment‐
Dictionary/WASTEWATER_RECLAMATION).

Traitement des eaux usées: Enlèvement de la matière organique, bactéries, virus et solides par des processus physico-chimiques et biologiques des eaux usées domestiques, industrielles et commerciales avant qu'ils ne soient rejetées dans les rivières, lacs et mers (Source ETC/CDS. General Environmental Multilingual Thesaurus (GEMET 2000).

Plafonnement de l'eau: Application de limites dans la quantité d’eau utilisée dans divers secteurs (par exemple domestique, agricole, industriel, etc.).

Gestion de la demande en eau: mise en œuvre de politiques ou de mesures qui servent à contrôler ou influencer la quantité d'eau utilisée. (Source UKWIR/EA. 1996. Economics of demand management ‐ Main report and practical guidelines. UK Water Industry Research Limited. London. Quoted by: EEA. 2001. Sustainable water use in Europe: Part 2. Copenhagen).

Gouvernance de l'eau: L’ensemble de processus politiques, organisationnels et administratifs à travers lesquels les communautés formulent leurs intérêts, leurs opinions sont prises en compte, les décisions sont prises et mises en œuvre, et les décideurs sont tenus responsables pour le développement et la gestion des ressources en eau et la prestation des services d'eau à différents niveaux de la société (Source: http://www.semide.net).

Récolte de l'eau: Collection des eaux de ruissellement et des eaux pluviales à des fins diverses, telles que l'irrigation ou les fontaines (Source: EPA, http://water.epa.gov/type/watersheds/whatis.cfm).

Intégration de questions relatives à l'eau: processus d'intégration des préoccupations liées à la gestion de l'eau dans toute action planifiée, y compris la législation, les politiques ou les programmes dans tous les domaines / secteurs et à tous les niveaux.

Tarification de l'eau: Application d'un taux ou d’une valeur monétaire à laquelle l'eau peut être acheté ou vendu (Source: EEA http://glossary.eea.europa.eu/EEAGlossary/W/water_pricing).

Bassin versant: Superficie des terres où toute l'eau qu’y se trouve au-dessous ou s'écoule de celle-ci va dans le même place.

Gestion de l'approvisionnement en eau: politiques et mesures visant à contrôler l'eau qui est recueillie et conduite à travers des tuyaux et mise à disposition pour l'utilisation des personnes dans une communauté ou une région.

Associations d’Usagers de l'Eau (AUE): Un groupe d'utilisateurs d'eau, tels que les irrigants, qui mettent en commun leurs ressources financières, techniques, matérielles et humaines pour le fonctionnement et l'entretien d'un système d'eau. Une AUE choisit généralement ses dirigeants, traite les litiges en interne, recueille les frais, et met en œuvre la maintenance. Dans la plupart des zones, l'adhésion aux AUE dépend de la relation d’un individu d’une source d'eau (eaux souterraines, sources, un canal, etc).

SWIM-SM a recueilli une série d’histoires de réussite / meilleures pratiques de ses pays partenaires. L'accent est mis sur des solutions locales aux problèmes de gestion de l'eau abordés dans le cadre de ses domaines d'intérêt qui ont un potentiel de reproductibilité à l'échelle régionale.

Les histoires de réussite sont un outil puissant pour l'échange et la diffusion des expériences et des connaissances, car ils testent et valident l'applicabilité de la théorie sur le terrain et aident à l’affiner, sur la base des enseignements tirés des succès et des échecs.
Déjà développées en 2013 dans le cadre d'une composante de SWIM-SM dédiée à "l’identification des bonnes pratiques et des réussites dans la région et ailleurs", une série d’histories de réussite / meilleures pratiques sur:

a. Le traitement des eaux usées et leur réutilisation et
b. La gestion de l'eau non-comptabilisée

sont disponibles dans deux documents correspondants (pour y accéder cliquez sous a ou b ci-dessus).

Plus de réussites sont collectées et seront publiées prochainement.

Parmi les critères clés utilisés pour la sélection des réussites / solutions sont les aspects socio-économiques, tels que la création d'emplois et le rapport coût-efficacité pour réaliser la solution.

En outre, dans le contexte plus large des développements globaux, y compris le programme de développement durable post-2015, les solutions aborderaient, le cas échéant, des éléments du Nexus énergie-alimentation-eau.

L’assistance technique de SWIM-SM aux Pays Partenaires  est déployée sous forme de six principaux types d’interventions catégorisées chacune

sous un Work Package et liées respectivement à:

1- Gouvernance de l’Eau et intégration des problématiques de l’eau dans les autres politiques et stratégies sectorielles;

2- Renforcement des capacités et autonomisation des parties prenantes intervenant dans le secteur de l’eau afin qu’elles puissent aider à la planification et au développement de la gestion des ressources en eau selon une approche holistique;

3- Application des plans de gestion de l’eau en renforçant les dialogues intra et intersectoriels et en contribuant à l’harmonisation des approches et des politiques;

4- Identification et promotion des bonnes pratiques et des expériences réussies en matière de gestion de l’eau et de dépollution de la Méditerranée;

5- Communication et activités de sensibilisation liées aux thèmes du projet et;

6- Soutien à la Commission Européenne pour la mise en oeuvre globale du programme SWIM et en particulier des Projets de Démonstration, afin d’assurer une interaction et une coordination fructueuses à la fois entre les Projets de Démonstration et entre ces derniers et le Mécanisme de Soutien.

Sur la base du travail d’analyse réalisé au cours de la phase de démarrage de SWIM-SM (Janvier- Août 2011) et d’identification par les Pays Partenaires (PP) de leurs principales problématiques d’eau, quatre Piliers Thématiques ont émergé comme des priorités régionales, autour desquelles les activités de SWIM -SM sont structurées et mises en oeuvre. Il s’agit de:

A. Ressources en Eaux Non Conventionnelles

B. Évaluation Economique des Interventions pour la Réduction de la Pollution de l’Eau

C. Actions “Non Regret” pour l’Adaptation du Secteur de l’Eau au Changement Climatique

D. Gouvernance de l’Eau au Niveau Local: Partage d’Expériences en matière d’Associations d’Usagers d’Eau (AUE) 

Pour plus d'informations sur les quatre piliers thématiques cliquez ici

Les six Work Packages croisent horizontalement les quatre Piliers Thématiques et SWIM-SM propose des activités régionales qui se penchent à la fois sur les piliers et les composantes horizontales de manière à octroyer suffisamment de flexibilité aux Pays Partenaires pour leur permettre de choisir les activités appropriées qui correspondent à leurs priorités nationales dans le secteur de l’eau.

 
 
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Work Package 1: Gouvernance de l'eau et intégration des questions liées à l’eau dans d’autres secteurs

L'objectif de ce Work Package est de:

  1. soutenir le renforcement des institutions
  2. contribuer à assurer que les stratégies nationales et les plans liés à la gestion de l'eau abordent correctement les questions de gestion durable de ces ressources, sur la base de principes internationalement reconnus de la GIRE,
  3. promouvoir l’intégration des considérations d'eau dans d'autres politiques et stratégies sectorielles pertinentes (par exemple l'agriculture, le tourisme et l'industrie), ainsi que dans les plans nationaux de développement.

En savoir plus sur les activités de SWIM-SM dans le cadre de ce Work Package

Work Package 2: Activités de renforcement des capacités

L'objectif de ce Work Package est de:

  1. soutenir le renforcement des capacités des partis prenantes au niveau régional
  2. contribuer à l'autonomisation des institutions liées à l'eau
  3. identifier et créer synergies avec des institutions de formation nationales et régionales compétentes, initiatives et projets pertinents

En savoir plus sur les activités de SWIM-SM dans le cadre de ce Work Package

Work Package 3: Application des plans de gestion de l'eau

L'objectif de ce Work Package est de

  1. renforcer le dialogue intra-sectoriel - au sein de tous les acteurs du secteur de l'eau, à savoir les ministères, les autorités locales, société civile, etc - et intersectoriel,
  2. promouvoir l'échange d'expériences, en liaison avec l'initiative Horizon 2020 et MED EUW
  3. catalyser l’action des pays partenaires et d'autres donateurs, élaborer sur des questions thématiques, et harmoniser les approches et les politiques.

En savoir plus sur les activités de SWIM-SM dans le cadre de ce Work Package

Work Package 4: Identification des bonnes pratiques et des exemples réussis dans la région et ailleurs

L'objectif de ce Work Package est d'identifier et de promouvoir les bonnes pratiques et les exemples réussis en matière de gestion de l'eau et / ou de la dépollution de la Méditerranée, en mettant l'accent sur ​​les questions de l'eau abordées par SWIM-SM

En savoir plus sur les activités de SWIM-SM dans le cadre de ce Work Package

Work Package 5: Développement d'une Stratégie de communication et de sensibilisation

L'objectif de ce Work Package est de développer une stratégie régionale de communication et de sensibilisation qui pourrait être appliquée au niveau régional et national et impliquer activement les principaux acteurs à l'intérieur et à l'extérieur du secteur de l'eau.

En savoir plus sur les activités de SWIM-SM dans le cadre de ce Work Package


Work Package 6: Soutien à la Commission européenne dans la coordination globale du Programme SWIM

L'objectif de ce Work Package est de fournir un appui technique à la Commission européenne avec la mise en œuvre des projets de démonstration, et de renforcer l'interaction et la communication entre eux et le mécanisme de soutien.

En savoir plus sur les activités de SWIM-SM dans le cadre de ce Work Package


Pilier A: Ressources en eau non conventionnelles

L'objectif de ce Pilier est de

  1. renforcer le cadre politique, institutionnel et juridique pour la gestion des ressources en eau non conventionnelles dans un contexte de GIRE et
  2. renforcer les capacités institutionnelles et la participation du public dans la planification et la gestion de ces ressources.

Les principales ressources en eau non conventionnelles considérées sont: la réutilisation des eaux usées traitées y compris dans la recharge des nappes souterrains et, en dernier recours le dessalement à l'aide d'énergies renouvelables minimisant les impacts environnementaux.

En savoir plus sur les activités de SWIM-SM dans le cadre de ce pilier


Pilier B: Évaluation économique des mesures d’atténuation de la pollution de l'eau

L'objectif de ce Pilier est de

  1. actualiser les estimations des coûts annuels de la dégradation de l'eau dans des bassins sélectionnés dans les Pays Partenaires (PP)
  2. Pour des bassins spécifiques dans trois PP, identifier deux mesures prioritaires de remédiation pour des eaux fortement polluées
  3. renforcer les capacités dans les PP en matière d'évaluation environnementale et
  4. engager la consultation des parties prenantes dans les bassins sélectionnes pour parvenir à un consensus et diffuser les résultats au niveau du bassin versant.

En savoir plus sur les activités de SWIM-SM dans le cadre de ce pilier


Pilier C: Actions "non regret" pour l'Adaptation du Secteur de l'Eau au Changement Climatique

L'objectif de ce Pilier est de:

  1. appuyer les Pays Partenaires dans leurs efforts d'adaptation aux changements climatiques à développer des actions "non regret", et ce à travers l’assistance technique, l’orientation politique, le développement des capacités et la sensibilisation
  2. renforcer les capacités institutionnelles et techniques pour la conception et la mise en œuvre des actions d’adaptation "non regret" concrètes; et
  3. améliorer la gouvernance en matière de planification, d’allocation et d’approvisionnement des services dans le secteur de l'eau, en renforçant la sensibilisation et la diffusion des informations sur le changement climatique.

En savoir plus sur les activités de SWIM-SM dans le cadre de ce pilier


Pilier D: Gouvernance de l'eau au Niveau Local

L'objectif de ce Pilier est de:

  1. identifier des actions concrètes pour améliorer la gestion de l'eau locale et renforcer la participation des usagers
  2. évaluer l'adéquation des législations de l'eau pour l’instauration et le fonctionnement efficace des AUE et identifier les possibilités d’actualisation et/ou de modification de la législation de l'eau
  3. Outiller les AUE sélectionnées avec des outils leur permettant de s’impliquer activement dans la prise de décision au niveau local, et
  4. créer des partenariats entre les décideurs politiques, la société civile et les communautés locales de manière à renforcer la confiance mutuelle et la collaboration.

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 Cliquer sur les titres des Work Packages or des Piliers dans la matrice ci-dessous pour lire plus sur les activites de SWIM-SM
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La gestion du site est la responsabilité de SWIM Support Mechanism

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